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Bercy vise février contre les forfaits téléphonés

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Tennis . Pour prévenir les abandons, dont Federer cette année, le dernier tournoi avant le Masters de Londres pourrait changer de date en 2014.
publié le 29 octobre 2012 à 20h56

Au moment de présenter l'événement mi-octobre, Guy Forget, nouveau directeur du tournoi de Paris-Bercy, avait prévenu : «On ne fera pas venir des ours et des clowns sur le terrain. Les Américains auraient peut-être osé, pas nous.» Problème : il ne fera pas venir non plus Roger Federer au Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB). Le tenant du titre suisse a déclaré forfait avant-hier, à la veille du premier tour du tournoi.

«Trois tournois en trois semaines, c'est trop pour moi», se dédouane le trentenaire. La semaine passée, il participait à son cher tournoi de Bâle : défaite en finale. Federer préfère s'économiser pour arriver frais comme un gardon, la semaine prochaine, au Masters de Londres : une rencontre au sommet entre les huit meilleurs tennismen de l'année, censée conclure 2012 en beauté. Ou plutôt, huit des neuf meilleurs. Sans surprise, Rafael Nadal devra céder sa place à cause d'un genou en vrac.

Paris-Bercy passe donc un peu à la trappe. Dernier Masters 1 000 de la saison, souvent exposé aux désistements, ce tournoi en salle occupe un créneau bien ingrat. Depuis ses débuts, en 1986, il a lieu chaque année aux alentours de la Toussaint, à une époque où la plupart des joueurs, lessivés, n’aspirent qu’aux vacances. Sauf les privilégiés qui ont l’assurance de disputer le Masters et qui eux non plus n’ont pas la tête à la tour Eiffel.

Méninges. Pour ne rien arranger, cette année, Bercy précède donc immédiatement le Masters de Londres. L'