Le Finlandais Kimi Räikkönen, qui vient de fêter ses 33 ans en prolongeant, en début de semaine, son contrat avec l’écurie Lotus-Renault, est né quarante ans trop tard. La F1 des années 70 lui aurait mieux convenu. C’était alors une affaire de gentlemen drivers qui bravaient le danger en sachant qu’une partie d’entre eux ne verrait pas la fin de la saison. Et surtout, ils n’avaient pour préoccupation que de se faire plaisir au volant, de battre leurs petits camarades, d’en rigoler une fois remis pieds à terre en tirant sur une clope. Avant de s’envoyer une bière et s’en aller courir les jupons puis se revoir quinze jours plus tard pour faire la même chose.
Ivre mort. Entre deux Grand Prix ? Rien. Du farniente, des fêtes encore, des bonnes bouffes, un peu de sport mais pas trop. Et surtout rien à voir avec la course automobile, pas d'obligations marketing, rien à vendre, pas de point de presse. La belle vie. Räikkönen, champion du monde des taiseux, aurait adoré.
Difficile d’en dire plus sur le bonhomme, puisqu’il grommelle régulièrement que tous ceux qui écrivent sur lui ne le connaissent pas et racontent des conneries. Restent les témoignages de ses proches, des photos prises dans différentes discothèques du monde entier, quelques vidéos enregistrées à la sauvette comme celle, très regardée sur YouTube, montrant Räikkönen ivre mort sur son yacht, titubant puis s’écroulant sur le pont deux mètres plus bas… Quelques minutes après avoir abandonné sa McLaren lors