Le Moyen-Orient réussit plutôt bien au Finlandais Kimi Räikkönen. En début de saison, à Bahreïn, le pilote Lotus avait manqué la victoire d’un rien. Hier, à Abou Dhabi, il a profité de l’abandon de l’Anglais Lewis Hamilton, jusque-là dominateur. Paradoxalement, malgré ce succès, le Finlandais ne peut plus être sacré champion du monde cette année. La faute à l’incroyable Sebastian Vettel, pénalisé au soir des qualifications, contraint de s’élancer derrière tout le peloton, mais qui a survécu à toutes les embûches pour s’inviter sur la troisième marche du podium, derrière Kimi Räikkönen et un Fernando Alonso héroïque. Cette performance de l’Espagnol lui permet de reprendre trois points à l’Allemand Vettel et ainsi de garder l’espoir de coiffer la couronne de champion du monde après les deux Grands Prix (Etats-Unis et Brésil) restant au programme.
La sanction Vettel pénalisé avant le départ
Pour ne pas avoir été en mesure de ramener, à cause d'une panne d'essence, sa Red Bull-Renault jusqu'à son stand après la dernière partie de la qualification, Sebastian Vettel - détenteur du 3e chrono - s'est vu logiquement pénalisé par les commissaires techniques. Car il existe une «jurisprudence Hamilton» à ce sujet. Il y a deux saisons, l'Anglais avait obtenu la pole position à Montréal, mais avait dû stopper sa monoplace tout de suite après, sur la piste, faute d'essence. Après cet incident, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) avait jugé que, pour des raisons de sécurité et d'équité, une monoplace était te