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Lock-out : les joueurs et dirigeants de NHL toujours pas OK

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Une grève patronale paralyse le championnat nord-américain de hockey sur glace depuis la rentrée 2012. De nouvelles négociations se dérouleront ce jeudi pour désamorcer le conflit entre joueurs et dirigeants.
Des supporteurs des San Diego Chargers dénoncent le lockout de la Ligue nationale de hockey sur glace. (Photo Mike Blake. Reuters)
publié le 8 novembre 2012 à 18h44

La saison de la Ligue nord-américaine de hockey sur glace (NHL) devait débuter le 11 octobre. Mais elle n'a toujours pas démarré… Les propriétaires des clubs ont décrété dès septembre un lock-out. Cette sorte de grève patronale se poursuit toujours aujourd'hui. Dans ce championnat qui génère 3,2 milliards de dollars en revenus annuels, dirigeants et hockeyeurs se livrent un duel tenace pour savoir qui obtiendra la plus grande portion du magot.

Le conflit a déjà entraîné la déprogrammation de 326 matches de saison régulière (le quart du calendrier) ainsi que la suppression du Winter Classic, match de gala qui aurait dû se dérouler le 1er janvier 2013. En 2004-2005, le précédent lock-out en NHL avait conduit à l’annulation totale du championnat. Pour éviter de réitérer une telle performance, les patrons de clubs et le syndicat des joueurs, qui avaient interrompu leurs pourparlers le 18 octobre, ont repris langue. D’abord le week-end dernier, et depuis mardi. Mais rien n’a filtré pour l’instant…

Barack Obama se joint au débat



En Europe, cette situation détonnerait. Mais aux Etats-Unis ou au Canada, où se trouvent les trente franchises de NHL, tout le monde connaît la chanson. En pleine campagne présidentielle, il y a quelques jours, Barack Obama évoquait ainsi les lock-out dans une émission télé (lien vidéo): « C