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Vendée Globe. Les idoles des houles

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Les participants au tour du monde en solitaire et sans escale, qui débute samedi, ont attiré près d’un million de personnes aux Sables-d’Olonne.
publié le 9 novembre 2012 à 21h16

Le mobilier de carbone qui dépasse le million d’euros par unité ne devrait pas être abîmé d’entrée comme ce fut le cas en 2008 (7 avaries majeures après quarante-huit heures de course). Pour le départ du 7

e

Vendée Globe, samedi à 13 h 02, la météo prévoit 20 nœuds de vent, au près. Ça sera musclé, mais pas Verdun.

«Les marins sont détendus, ils ne partent pas au combat comme il y a quatre ans»

, souligne Gaël Le Cléach, marin, frère d’Armel

(Banque populaire),

l’un des grands favoris, et préparateur de Vincent Riou

(PRB).

Classique par l’aventure, classique par le caractère des personnages, le Vendée Globe, ses vingt bateaux, dont certains sont comme les bijoux de la Bégum, ses 24 000 milles, ses trois caps à franchir, est une église. C’est un culte grec du large : du suspense, parfois du tragique hélas, comme dans la vie, du mélo et des larmes à l’arrivée,

«comme au départ» 

dixit Jean Le Cam

(SynerCiel).

Donc un culte à l’homme, mais aussi à la probité commerciale des sponsors. C’est comme cela que le Vendée s’est fait une auréole dans la course hauturière. On doit cela à Philippe Jeantot, son créateur, et à Philippe de Villiers, ancien président du conseil général de Vendée, qui a fait gonfler la course à l’hélium. Bruno Retailleau, son successeur, aura la tâche délicate de régler la pression dans les tubulures de cette énorme machine à vapeur qu’est devenu le Vendée Globe. Denis Horeau, le directeur de course, l’homme conn