Dix-neuf skippers, dont 11 Français, ont pris samedi aux Sables-d’Olonne (Vendée) le départ du 7e Vendée Globe, l’Everest de la mer, une course en solitaire et sans escale autour du monde longue de quelque 24.000 milles (44.450 km).
Ils devaient être 20 sur la ligne mais l'un d'entre eux, le Français Bertrand de Broc (Votre nom autour du monde, voir ici le reportage vidéo que lui a consacré Libération), a endommagé son bateau en quittant le ponton et a dû rentrer pour réparer une voie d'eau. La durée de la réparation n'est pas connue pour l'instant et l'heure à laquelle Bertrand de Broc pourra prendre le départ n'est de même pas indiquée. Le monocoque de 18,28 m, sans doute déséquilibré par une rafale de vent et du courant traversier, avait heurté un duc d'albe (pilier) lorsqu'il avait quitté le ponton pour rejoindre le chenal séparant le port du large.
Le départ a été donné comme prévu à 13h avec un vent de nord/nord-ouest d’une douzaine de noeuds (une vingtaine de km/heure), devant des dizaines de milliers de spectateurs positionnés dès les toutes premières heures de la matinée sur la côte et les jetées du port pour assister à la sortie des voiliers, des monocoques de 18,28 m.
Cinq concurrents ont devancé le coup de canon des organisateurs et fait l’objet de rappels individuels pour refranchir la ligne de départ. Les bateaux avaient quitté les pon