Novak Djokovic a gagné le deuxième Masters de sa carrière en vrai numéro 1 mondial, quatre ans après son premier succès à Shanghai, en battant lundi le Suisse Roger Federer en deux sets superbes (7-6 (8/6), 7-5).
Invaincu en cinq matchs à Londres, le Serbe boucle sa saison comme il l’avait commencée en janvier à l’Open d’Australie, par un titre majeur, et légitime complètement son statut de leader du circuit à l’issue d’une année brillante, sinon aussi exceptionnelle que la précédente.
Le 29e Djokovic-Federer de l'histoire a été intense et plein de rebondissements. Le Serbe a fini par l'emporter grâce à sa solidité au fond du court, à ses qualités extraordinaires en défense et à sa capacité à ne pas se décourager, même dans les situations les plus difficiles, comme ce fut le cas au début des deux manches.
Federer a livré un match plein de panache, ponctué de quelques coups sublimes, mais les très gros risques pris pour venir à bout de la formidable couverture de terrain du Serbe l’ont conduit à faire un peu trop d’erreurs (42 au total, dont 24 en coup droit).
Djokovic a mal commencé les deux sets, particulièrement le premier où, cueilli à froid, il a perdu les neuf premiers points et les trois premiers jeux face à un Federer extrêmement agressif.
Déjà placé dans une situation similaire en demi-finale contre l’Argentin Juan Martin del Potro, qui avait gagné la première manche, le Belgradois s’est rapidement ressaisi pour enlever les trois jeux suivants.
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