Dénouement dans une semaine au Brésil, à São Paulo, lors du dernier Grand Prix. En montant hier sur la troisième marche du podium aux Etats-Unis derrière Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, l’Espagnol Fernando Alonso a repoussé l’échéance dans la conquête du titre mondial. Le pilote allemand, longtemps leader, a cédé à la McLaren-Mercedes de l’Anglais en fin de GP. Vettel a porté son avance à 13 points devant Alonso. Red Bull-Renault a déjà remporté le titre mondial des constructeurs.
L’histoire Un circuit nomade
Le GP des Etats-Unis disputé sur le nouveau circuit des Amériques, au Texas, a été un énorme succès populaire. Les 120 000 billets avaient trouvé preneurs en moins d'une matinée et le paddock club a vu défiler près de 5 000 VIP. La tenue de ce 19e GP de la saison sur un circuit construit pour la circonstance n'est pas étrangère à cette réussite. Car, paradoxalement, parmi les multiples circuits existant aux Etats-Unis, aucun n'offrait le standing de sécurité exigé par la fédération internationale. Depuis la fin des années 50, le GP des Etats-Unis avait joué les nomades, quittant des infrastructures à la sécurité douteuse (Sebring, Riverside, Watkins Glen) pour visiter des circuits en ville (Long Beach, Detroit, Dallas, Phoenix) sans intérêt, avant de s'égarer sur un parking d'hôtel (Las Vegas), puis de tenter l'aventure à Indianapolis sur un circuit bâtard (mi-ovale, mi-routier). Cette fois, la F1 a trouvé à Austin une piste digne de ce nom. Il ne manque plus qu'un pilote nord-américa