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Portrait

Di Benedetto, mer courage

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Marin de l’extrême et novice du Vendée Globe, le skippeur de «Team Plastique» est soutenu depuis toujours par sa mère, Anne-Marie.
Le 09.11.2012 Les Sables d'Olonne. Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) et sa mère. (Fotoware / Rémy ARTIGES)
publié le 22 novembre 2012 à 21h06

Partir trois mois sur un 18 mètres seul autour du monde relève déjà d'un certain tempérament. Le faire sur un 6,50 m est pure folie. Alessandro Di Benedetto est pourtant l'unique marin à s'être engagé dans un tel défi. C'était en 2010 : ce Franco-Italien, né à Rome mais qui vit en Sicile, s'était élancé des Sables-d'Olonne, son autre résidence désormais, empruntant le même itinéraire que les concurrents du Vendée Globe. Beaucoup de skippeurs qui l'avaient vu quitter Les Sables pour son périple ne pensaient pas qu'il pouvait dépasser le cap Finisterre, en Espagne. A bord de Findomestic Banca, il tiendra jusqu'au cap Horn où peu avant de franchir cet Everest de la voile sa coque de noix démâte. Obligé de bricoler un gréement de fortune, il rejoindra tout de même la Vendée en vrai héros après 268 jours de mer. Le milieu de la voile est époustouflé au point qu'il est même nommé citoyen d'honneur de la ville.

«Planche à voile». Di Benedetto traîne alors entre La Rochelle et Les Sables. Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), le voisin de ponton, est en pleine préparation. Le Sablais d'adoption n'est là que depuis quelques jours, mais déjà l'idée de recommencer le tente, surtout sur un monocoque trois fois plus grand. «J'ai rencontré Didier Elin, directeur de la société Team Plastique, lors d'un dîner, raconte-t-il. Je lui ai exposé mon projet, et il m'a proposé de m'aider à participer à cette épreuve mythique.» Il se met en quête d'