Cette bonne vieille Ligue 1 retrouvera ce samedi son seul vecteur marketing à l'export, le boy wonder qui, à lui seul, l'a hissé dans les cercles les plus rétifs à la geste footbalistique : après deux matchs de suspension, la superstar suédoise Zlatan Ibrahimovic retrouve ce samedi, contre l'Espérance sportive de Troyes Aube Champagne, les pelouses françaises. Et une équipe du Paris-SG qui, sans lui, traîne sa misère sportive : 9 victoires en 15 rencontres avec lui, 1 victoire - face à l'OM (2-0) en Coupe de la Ligue le 31 octobre, merci l'arbitre - en 4 matchs sans le maestro par ailleurs auteur de 10 des 19 buts parisiens en L1.
Il faut ouvrir les yeux. Ibrahimovic dans l'Hexagone, c'est une expérience sans précédent : l'Ecole des fans dans le ballon, une note suave et virtuelle dans la jungle ultraréaliste du foot moderne. Le terme «zlataner» fait fureur : après avoir été une sorte de mot-valise, à l'instar de «schtroumpfer», il s'est stabilisé autour du sens de dominer spectaculairement, de battre sans rémission - «Les Verts zlatanent Paris», en une du quotidien l'Equipe après la victoire (2-1) de Saint-Etienne au Parc des Princes début novembre; «le PSG zlatane le racisme», sur un forum du club, etc. Plus surprenant : ce tropisme admiratif a gagné les terrains de L1, c'est-à-dire certains joueurs pros, dont le boulot consiste pourtant à rentrer dans le lard d'Ibrahimovic.
«Zlataner». Twitter son admiration aprè