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Libération
Décryptage

Après l'affaire Armstrong, la guerre de succession est ouverte à l'UCI

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Les équipes dirigeantes actuelles sont-elles encore crédibles dans leur lutte contre le dopage ? Non, répond l'ancien coureur américain Greg LeMond.
L'ancien champion cycliste américain Greg LeMond lors d'une conférence de presse le 3 décembre 2012, à Londres. (Photo Andrew Cowie. AFP)
publié le 5 décembre 2012 à 18h49

Un mois et demi après le retrait des sept Tours de France remportés par Lance Armstrong entre  1999 et 2005, les grandes manœuvres ont débuté au sein du monde feutré du vélo. Enjeu : l'avenir de l'Union cycliste internationale (UCI), violemment mise en cause par le rapport de l'agence antidopage américaine (Usada), qui l'accusait notamment d'avoir couvert les agissements de «L.A.». Éclairage.

Que fait l’UCI ?

Compagnon de route historique de la chaudière texane, l'UCI n'avait pourtant pas eu d'autre choix que de rayer son nom des palmarès à partir de 1998, après avoir pris connaissance du rapport de l'Usada. «Ecœuré» par ce qu'il y a lu, son président, Pat McQuaid, avait également nié «formellement» que son institution ait pu couvrir Armstrong. Face aux nombreuses critiques, l'UCI, basée en Suisse, avait annoncé la mise en place d'une commission d'enquête indépendante chargée de faire la lumière sur ces accusations.

Cette dernière est désormais d'attaque. Présidée par Sir Philipp Otton, ancien juge à la cour d'appel