L'idée de faire le grand tour démange Alex Thomson depuis longtemps. Mais le skippeur britannique de Hugo Boss a une revanche à prendre. Elevé aux embruns près de Gosport en face de l'île de Wight, Alex Thomson n'a que 25 ans lorsqu'il remporte la Clipper Round the World Race 1999. Un record. Mais sa première participation au Vendée Globe, durant l'année 2004, se solde par un abandon à cause d'une avarie.
L'Anglais natif du Pays de Galles s'entête. En 2006, il est sauvé du naufrage par Mike Golding lors de la Velux 5 Oceans. Deux ans plus tard, trois semaines avant le départ du Vendée Globe, il percute un chalutier. Son équipe met tout en œuvre pour réparer. La mission semble impossible mais Hugo Boss sera bien au départ. L'état de grâce ne dure que trois jours : une voie d'eau à bord le contraint à l'abandon.
«J'ai pour objectif de terminer cette course, affirme-t-il cette fois, à 38 ans. Cela fait dix ans que j'investis de l'énergie pour ça. Arriver aux Sables serait un accomplissement. Mais sur une course comme ça, tout peut arriver.»
Bricolage. Mardi, il a dû retrousser ses manches pour la deuxième fois depuis le départ. En moins de vingt-quatre heures, Hugo Boss a percuté à deux reprises un ofni (objet flottant non identifié). Résultat : un safran à réparer et surtout un des hydro-générateurs hors d'usage. Il y a deux semaines, c'était la barre de liaison qui s'était cassée… Alex Thompson fait le dos rond et rép