Samedi, sur la pelouse du Real Valladolid, la plus belle - et la plus efficace - des machines à jouer des années 2000 sera cornaquée par un inconnu complet : Jordi Roura, premier adjoint bombardé coach en chef d’un FC Barcelone qui survole la Liga espagnole comme jamais avec quinze victoires et un nul en seize matchs.
Image. Roura a remplacé mercredi un type à peine plus connu que lui : Tito Vilanova, lui-même successeur depuis le début de saison d'un Pep Guardiola usé par le stress inhérent à la fonction. Mardi, Vilanova a appris lors d'un contrôle qu'il souffrait d'une récidive du cancer à la glande parotide (bouche) qui l'avait déjà éloigné des terrains en 2011. Jeudi, l'entraîneur catalan était opéré d'une tumeur, le club faisant savoir que «la durée de son hospitalisation sera déterminée en fonction de son état de santé».
Entre-temps, le FC Barcelone avait mis au point une communication sobre, en conformité avec les standards élevés du club en termes d'image. Conférence de presse toute en retenue avec tous les cadres de l'équipe première - Xavi, Busquets, Iniesta, Messi… - au premier rang, hommage circonstancié du président du Barça, Sandro Rosell, («j'ai vu Tito très fort, c'est une personne au mental très fort») et montée en première ligne du directeur sportif Andoni Zubizaretta, directeur sportif mais aussi ancien gardien du club et garant de sa mémoire : «Il était l'entraîneur et il reste l'entraîneur, même si le poste sera occup