L'affaire Landreau aura donc connu son épilogue le week-end dernier, quand le Sporting club de Bastia a annoncé en peu de mots sur son site l'arrivée de l'homme aux 568 matchs de Ligue 1 une semaine avant l'ouverture du mercato d'hiver. Séparé du Losc à l'amiable - trois mois de salaire pour le joueur, soit 360 000 euros - début décembre, le gardien international s'exprimera lundi. On voit d'ici son sourire charmeur, la posture humble - «je suis venu mettre mon expérience au service du club» - et les quelques allusions à triple sens qui, en coulisses, ont toujours fait le sel du bonhomme.

Et flanqué des migraines à ses interlocuteurs. On l'a croisé pour la dernière fois fin octobre, juste après un article de l'Equipe pointant le décalage entre le prix des récentes recrues - Landreau n'était pas concerné - et leur rendement. Le gardien était arrivé les mains dans les poches. «Il m'arrive de lire des choses justes dans la presse. Et parfois, elles ne le sont pas.» Sur ses performances à lui, moins flambantes cette saison : «Il faut que je vous dise que j'ai un problème au ménisque. Je le sens mais ça n'est pas grave. La preuve : vous ne l'avez pas vu. Je gère depuis des semaines. C'est vrai que ça correspond à ma mauvaise période, mais ça n'est pas ça qui va me faire manquer un arrêt.» Tout et son contraire : je l'ai dit, je ne l'ai pas dit, j'aimerais que vous le pensiez…

Portier. On l'avait vu longuement en 2010. Avant la pr