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Libération

L’oisiveté, mère de tous les vices des footballeurs

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Angleterre. Auteur d’une chronique dans le «Guardian», un joueur qui a évolué en Premier League décrit comment il a sombré dans la dépression.
Les joueurs de Tottenham se congratulent après le but de la victoire inscrit par Aaron Lennon à Sunderland, le 29 décembre 2012. (Photo Lindsey Parnaby. AFP)
publié le 4 janvier 2013 à 21h16
(mis à jour le 5 janvier 2013 à 9h58)

La vie d'un footballeur ? Deux heures de boulot par jour, pour l'entraînement : ça laisse du temps pour les conneries, et même, moins drôle, une dépression. C'est la trajectoire qu'a connue l'auteur de The Secret Footballer , dont la traduction française est parue jeudi (1). Joueur qui a évolué en Premier League anglaise, professionnel depuis douze ans, il donne, sous ce pseudo, des chroniques au Guardian, autant de voyages dans ce monde où «les egos sont encore plus gros que les salaires». Extraits.

Comment s'occuper ? En début de carrière, notre footeux faisait avec un collègue «la liste de toutes les destinations [qu'ils pourraient] atteindre en avion en faisant l'aller-retour dans la même journée». Le duo partait partout, après avoir tiré «au sort une destination à l'intérieur de la casserole réservée à la cuisson des pâtes [qu'ils mangeaient] tous les soirs». Ils ont pris l'avion pour Brno (République tchèque) «déguisés en Batman et Robin». «De la rébellion pure, provoquée par l'ennui et la frustration».

Comment négocier son contrat ? L'idéal : enchaîner ruptures de contrat et primes à la signature du nouveau. Là, on fait partie de cette «espèce très singulière de footballeurs : le joueur qui change de club régulièrement» et y fait fortune.

Il y a aussi les primes, innombrables. Il y en a même «liées à l'affluence dans le stade». Mais si vous faire jouer impli