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Portrait

Le Cléac’h-Lucas, course en solidaires

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Le skippeur surdoué, deuxième du Vendée Globe, forme un duo idéal avec le patron de l’équipe Banque populaire.
Armel Le Cléac’h (à gauche) et Ronan Lucas, patron de l’équipe Banque populaire, aux Sables d’Olonne en novembre. (Photo Remy Artigues pour Libération)
publié le 9 janvier 2013 à 19h26

Voilà un garçon déterminé et talentueux qui monte en puissance de façon régulière depuis bien longtemps. Car depuis qu'il est passé professionnel en 1999, Armel Le Cléac'h a pratiquement mis la main sur tout ce qu'il trouvait. Ce grand gars brun au regard pétillant s'est même forgé une certaine réputation, tant il navigue de façon chirurgicale. S'il est loin de ses premières compétitions d'Optimist dans la baie de Morlaix (Finistère), à près de 38 ans, Le Cléac'h reste ce garçon bien élevé, toujours souriant et disponible. Marié, père de deux enfants, il a quitté Saint-Pol-de-Léon et habite aujourd'hui à La Forêt-Fouesnant. «Il est toujours heureux en société, jamais râleur, confiait Gildas Morvan, un de ses adversaires en Figaro. Même quand il faut sortir en mer par un temps de chien.»

Bizuth. Il est vite remarqué dès ses débuts en Figaro. A sa première participation à la Solitaire 2000, il termine premier bizuth et deuxième de l'épreuve. Mais trois ans plus tard, Le Cléac'h, qui suit des études d'ingénieur à Rennes, entre dans l'histoire de la course en l'emportant de 13 secondes sur Alain Gautier. C'est d'ailleurs le même Gautier qui le contacte pour qu'il prenne sa place sur le trimaran Foncia. Mais Le Cléac'h chavire lors de la transat Jacques Vabre 2005. Il se tourne alors vers la classe Imoca et les monocoques 60 pieds. Avec son nouveau partenaire, Britair, il s'aligne au départ du Vendée Globe 2008 qu'il termine deuxième der