Quatre pages dans le magazine américain People, publiées juste avant Noël, ont mis en émoi les nombreux admirateurs de la skieuse Lindsey Vonn. L'Américaine y confirmait, comme le site du magazine l'avait révélé quelques jours plus tôt, la dépression dont elle dit avoir souffert pendant plus de quatre ans. Une période pourtant faste pendant laquelle la grande blonde du Minnesota a dominé le ski féminin et remporté quatre fois (2008, 2009, 2010, 2012) le grand globe de cristal qui accompagne la première place au classement général de la Coupe du monde. Si la force de caractère de la skieuse lui a permis de dissimuler ses problèmes personnels, elle se souvient de s'être parfois sentie dans «la peau d'un zombie».
Chaotique. Des plaquettes d'antidépresseurs - qu'elle dit toujours prendre de temps à autre - le divorce d'avec son mari Thomas, qui était aussi son entraîneur, puis la réconciliation avec son père, l'ont finalement aidée à remonter la pente et reprendre du plaisir à être la star du ski féminin.
Lindsey Vonn n’en a pas moins connu un début de saison chaotique. De nombreux observateurs se sont d’abord posé des questions sur sa santé mentale lorsque la spécialiste de la vitesse a déclaré qu’elle voulait se mesurer à ses homologues masculins en descente. C’était pour le moins méprisant vis-à-vis de ses adversaires filles.
Et puis, à la mi-novembre, une mystérieuse hospitalisation pour - c’est la version officielle - un problème intestinal a