Avant le début du premier tournoi du Grand Chelem de la saison, l'Open d'Australie, dimanche à Melbourne, la question est toujours la même : un joueur non membre du quatre majeur quasi invincible du tennis masculin - composé de Novak Djokovic, Roger Federer, Andy Murray et Rafael Nadal (absent en Australie pour cause de convalescence prolongée…) - peut-il s'imposer ? Car la relève piaffe, laissant entrevoir la possibilité d'une alternative. Passage en revue, avec l'aide de Patrick Mouratoglou, directeur d'une académie et coach de Serena Williams, des potentiels vainqueurs 2013 sur le rebound ace de Melbourne, la terre de Paris, le gazon de Londres ou le ciment de New York.
Juan Martin Del Potro, le revenant
Après une opération du poignet subie en mai 2010, l'Argentin, 24 ans et 7e mondial, revient à son meilleur niveau, celui qui lui avait permis de remporter l'US Open, en 2009, en dominant Roger Federer. «Il a passé deux années difficiles, analyse Patrick Mouratoglou. La première pour se remettre en route, la deuxième pour revenir à son niveau.» Et notamment un coup droit qui reste l'un des plus explosifs du circuit. «Il a l'expérience d'une victoire en Grand Chelem et, en théorie, il a les moyens de le refaire.» Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Londres aux dépens de Novak Djokovic, tombeur de Roger Federer à Bâle quelques semaines plus tard, puis demi-finaliste au Masters de fin d'année dernière, «Delpo» a anno