On a très peu entendu les responsables du Sporting Club de Bastia après le verdict, jeudi, de la commission de discipline de la Ligue ; trois matchs de suspension du stade Armand-Césari de Furiani - l’un avait déjà été purgé en décembre -, plus un retrait avec sursis de 2 points, pour une série d’incidents survenus dans l’enceinte corse depuis le début de la saison de Ligue 1, cet été.
Tout juste a-t-on entendu Pierre-Marie Géronimi, le président du Sporting, évoquer «la survie du club en péril», avant de donner son point de vue : «Tout ça pour le geste inconsidéré d'un imbécile face à Lille [un projectile lancé sur un arbitre assistant, ndlr], c'est quand même très lourd. Je pense à tous nos abonnés [le SCB en compte 10 000], qui sont lésés par cette décision. A l'issue de ces sanctions, nous aurons joué dix matchs consécutifs à l'extérieur en championnat. Du jamais vu en France. Si nous nous maintenons après cela, nous aurons réalisé l'un des plus beaux exploits du championnat de Ligue 1.»
«Planète Mars». Eh bien, ça en prend le chemin. En déplacement hier à Reims, le Sporting s'est imposé (2-1) sans bavure, rejetant un concurrent direct pour le maintien à 6 points dans un championnat à trois relégables, où Troyes et Nancy ont déjà un pied un étage plus bas. Avant Noël, il l'emportait devant Nancy (4-2) «à domicile» à Gueugnon (Saône-et-Loire), où la Ligue avait délocalisé le match avec le souci manifeste de trouver un sta