Les 23e championnats du monde de handball réservaient une mise en bouche corsée à l'équipe de France, double tenante du titre. Samedi, les Bleus affrontaient la Tunisie à Granollers, en banlieue de Barcelone. La partie a été musclée, haletante. Score final : 30-27 pour les hommes de Claude Onesta, qui n'ont pris l'avantage que dans les cinq dernières minutes. Un joueur a crevé l'écran : Nikola Karabatic. Toujours sur le terrain, le Montpelliérain a planté 5 buts, distribué 3 passes décisives. Le match ne se goupille pas bien ? On lui file le ballon, il saura bien quoi faire. En voyant évoluer Karabatic, on a ainsi cru revivre le Mondial 2011, notamment la finale gagnée (37-35 après prolongations) contre le Danemark.
Péripéties. Depuis, la carrière du golden boy du hand français a connu quelques péripéties. Un Euro raté en Serbie, des JO réussis (mais dans un rôle de travailleur de l'ombre) et, surtout, l'affaire des paris suspects. Le 30 septembre, le joueur de 28 ans était arrêté à Paris, dans la salle Pierre-de-Coubertin, juste après un match. Les images de son interpellation tournent en boucle sur les chaînes d'info continue. Suivent une mise en examen et une procédure de divorce avancée avec son club formateur, Montpellier.
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Un épisode passe alors inaperçu : au cœu