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Portrait

Mikkel Hansen, un bras droit à la recherche de l’excellence

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Handball . L’international danois, qui joue au PSG, compte prendre sa revanche sur les Bleus lors de ce Mondial espagnol.
publié le 16 janvier 2013 à 20h46

Paris abrite depuis six mois l’un des deux ou trois meilleurs handballeurs au monde, actuellement en représentation au Mondial espagnol : le Danois Mikkel Hansen, arrière gauche, 1 m 96 sous la toise et un robinet d’eau froide en guise de communication.

On le rencontre fin novembre, sur le parquet de la salle Pierre-de-Coubertin. Le gars arbore son habituelle crinière blonde et une fine moustache, résultante de «movember», le mois où l'on doit se laisser pousser quelques poils pour alerter contre le cancer de la prostate. Pendant trente-cinq minutes chrono, on s'est heurté à un mur débitant des stères de langue de bois. Hansen trouve plein de choses «rigolotes» : le handball, le championnat français, la manière de tirer d'un ancien coéquipier… Il confesse (enfin bon) que sa «plus grande motivation au monde», c'est de «s'amuser». Avant d'expliquer que «le talent ne suffit pas» et qu'il faut «s'entraîner dur pour réussir». «C'est sûr qu'il n'est pas très expansif, concède Philippe Gardent, son entraîneur au PSG. Quand il ne connaît pas, il est plutôt en phase de fermeture.» Une attitude que le visiteur non-averti aura tôt fait de traduire comme de la prétention. A tort, selon Gardent. «C'est la culture scandinave qui veut ça. Nous, les Français, on a du mal à les lire et on les trouve hautains. Or, c'est plutôt de l'assurance. Mais Mikkel s'en est donné les moyens : il bosse, il ne la joue jamais "facile" en mat