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Aveux d'Armstrong : «Un exercice de communication millimétré»

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publié le 18 janvier 2013 à 10h10
(mis à jour le 18 janvier 2013 à 16h26)

De l'Agence antidopage américaine à l'Union cycliste internationale, en passant par Novak Djokovic, la confession de l'Américain suscite les réactions.

Le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, veut en savoir «plus sur le système de dopage» organisé autour de Lance Armstrong. «Après des années de dénégations, il a d'une certaine manière enfin dit oui. Mais on ne sait rien du système dénoncé par le rapport de l'agence américaine (Usada) qui parlait d'un système accablant. Il faut qu'on en sache plus là-dessus, qu'on aille au bout des choses de telle manière que cela ne puisse plus se reproduire», a-t-il dit depuis le Royaume-Uni, où était présentée l'édition 2014 de la course.

«On a eu droit à un exercice de communication millimétré avec des réponses à l'évidence étudiées. On ne peut pas se doper comme il l'a fait pendant des années sans complicité. Nous [les organisateurs du Tour de France, ndlr] disons depuis longtemps que le coureur ne doit pas être le seul à payer», a-t-il ajouté. Interrogé sur la possibilité de demander des dommages-intérêts, le directeur du Tour a répondu : «S'il dit "Oui, je me suis dopé", il devrait de lui-même rendre l'argent, ça me semblerait assez naturel. Cet argent ne reviendra pas à l'organisateur, mais (sera) dévolu à des activités antidopage ou à la formation de