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Libération

Le milieu sur le terrain de l’Olympique de Marseille

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Foot . La police, qui a perquisitionné le club, enquête sur des commissions qui auraient été versées à la pègre lors de transferts de joueurs.
publié le 18 janvier 2013 à 21h06

L'OM est-il victime de magouilles sur certains transferts ? Une perquisition «en force» a eu lieu mercredi au club, qui a abouti à la «saisie d'énormément de documents», selon un policier de la PJ, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte contre X le 20 juillet 2011 pour «extorsion en bande organisée et associations de malfaiteurs». L'affaire tourne autour de «problèmes liés aux transferts et à certains agents qui gravitent autour de l'OM et sont en contact éventuellement avec des bandits».

Les enquêteurs soupçonnent un agent d’avoir perçu des rétrocommissions lors des transferts d’André-Pierre Gignac et de Souleymane Diawara. L’argent aurait ensuite atterri dans les mains de voyous. Un des intermédiaires suspectés est réputé proche de la bande dite des Bergers de Venzolasca, réunie autour du caïd corse Ange-Toussaint Federici, actuellement incarcéré.

Pression. Les enquêteurs vont désormais exploiter les documents de ce dossier, qui prend sa source en marge d'une enquête sur un racket de boîtes de nuit à Aix-en-Provence. Si leurs soupçons se concrétisent, explique un policier, «il s'agirait d'une belle machine à faire du fric sur le dos de l'OM et de certains agents de joueurs».

Les enquêteurs cherchent à vérifier si José Anigo «a joué un rôle». Pour l'instant, selon le Parisien de vendredi, le directeur sportif de l'OM fait figure de victime, soumis à forte pression de la part de Richard