L'ancien cycliste déchu Lance Armstrong a affirmé vouloir renouer avec la compétition, assurant ne pas mériter «la peine de mort» qu'est pour lui une suspension à vie pour dopage, lors de la seconde partie diffusée vendredi de son entretien avec la présentatrice Oprah Winfrey. «La compétition, c'est ce que j'ai fait toute ma vie, a-t-il dit dans cette deuxième partie où, contrairement à la veille, il s'est montré ému à plusieurs reprises. «J'adore m'entraîner. J'adore courir. J'adore me placer sur une ligne de départ. Pas le Tour de France mais faire le marathon de Chicago à 50 ans par exemple».
«J'ai reçu la peine de mort, a-t-il toutefois estimé. Je méritais d'être puni mais je ne suis pas sûr que je méritais ça».
L'Américain peut bénéficier d'une réduction de sa suspension à vie, avec un plancher minimum de huit ans, s'il collabore étroitement avec les autorités antidopage. «Je ne crois pas que ça se passera comme ça», a-t-il affirmé, laissant entendre qu'il n'était peut-être pas prêt à aller jusqu'au bout des confessions que les instances aimeraient l'entendre formuler.
«Une sale affaire»
Après une première sortie surtout perçue comme un exercice de communication bien calculé, de nombreuses questions restaient en suspens. Avec qui et comment a-t-il agit? La seconde partie de l'émission, portée sur l'humain, fonds de commerce habituel d«Oprah», n'aidera pas à résoudre ce puzzle. En plus de deux heures d'émission, Armstrong n'apratiquement rien lâché