Les deux Français tenants du titre en auto et moto, Stéphane Peterhansel au volant d’une Mini et Cyril Despres au guidon d’une KTM, ont remporté, sans surprise, mais avec brio, samedi à Limache (150 km au nord de Santiago du Chili, fin de l’ultime «spéciale»), la trente-quatrième édition du rallye Dakar, cinquième du genre en Amérique Latine.
Mais la prouesse des deux hommes réside dans le nombre de victoires accumulées par le pilote et le motard, sur le plus grand rallye autos-motos-quads et camions du monde: Peterhansel signe ainsi sa onzième victoire historique (six en moto et cinq en auto) et Despres sa cinquième victoire en moto. Le premier affiche un temps de 38 h 32 min et 39 sec, après 14 étapes depuis le 5 janvier entre Lima et l’arrivée au Chili (8.570 km), suivi à plus de 42 min par le Sud-Africain Giniel De Villiers sur Toyota et du Russe Léonid Novotskiy sur Mini également.
Côté motos, KTM a fait carton plein: derrière Despres en 43 h 24 mn et 22 sec, viennent 3 autres motards de la même écurie, le Portugais Ruben Faria, le Chilien Francisco «Chaleco» Lopez Contardo et le Slovaque Ivan Jakes.
Les jeux rapidement faits
Cette 34e édition sur les côtes du Pacifique, du Pérou au Chili, en passant par l’Argentine, était porteuse de tous les frissons pour les aficionados du sport mécanique, avec, au départ, une affiche alléchante mettant en ligne pour les autos, trois maîtres du volant et vainqueurs de l'épreuvre, «Peter», le Qatari Nasser Al-Attiyah et l’Espagnol baptisé «El matador», Carlos Sai