Menu
Libération
Récit

Les experts en bavent contre les Islandais

Article réservé aux abonnés
Handball. Tenants du titre, les Français se sont péniblement qualifiés pour les quarts de finale du Mondial, 30-28.
En vert, le gardien français Thierry Omeyer, face à l'Islandais Sigurdsson. (Photo Josep Lago. AFP)
publié le 20 janvier 2013 à 22h26
(mis à jour le 20 janvier 2013 à 22h34)

La France continue sa route au Mondial de handball, mais il s’en est fallu de peu pour que les carrières en bleu de Dinart et Karaboué s’arrêtent hier soir à Barcelone, au stade des huitièmes de finale. Dans un Palau Sant Jordi à moitié vide, les tricolores sont laborieusement venus à bout de l’Islande (30-28), leur victime préférée depuis quelques années.

Les clés du succès ? Un Thierry Omeyer revenu à des statistiques beaucoup plus habituelles dans les buts et deux ailiers énormes. Samuel Honrubia et Michaël Guigou, qui se partagent le temps de jeu à gauche, ont inscrit hier treize buts à eux deux. Quant à Omeyer, fantomatique vendredi contre l’Allemagne (seulement deux arrêts), il a sorti dix tirs islandais.

Après la défaite contre l'Allemagne, le sélectionneur Claude Onesta résumait les choses : «Notre adversaire voulait la guerre et nous, on était venu jouer aux échecs. Des types te traversent, te tirent sur la tête, tu as beau être juste, ça ne marche pas.» Hier, les Bleus se sont mis un peu plus «dedans». A l'image de cette défense acharnée des cinq dernières minutes, alors que les Islandais revenaient à égalité.

Un banc inquiétant

Mais il y a des inquiétudes : le banc des tricolores, qui a souvent fait la différence par le passé, est aux abonnés absents. Le capitaine Jérôme Fernandez n’en est quasiment pas sorti. Sorhaindo n’a pas de remplaçant au niveau, et Daniel Narcisse ne pèse pas assez quand il entre en jeu. Reste le cas Didier Dinart. Le défenseur, qui quittera l’équipe de