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Décryptage

Vendée Globe : pour Jean-Pierre Dick, il y a une quille dans le potage

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publié le 22 janvier 2013 à 20h26

Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) ne montera pas sur le podium du Vendée Globe. Il y a quatre ans déjà, il avait percuté un petit iceberg et avait dû abandonner. Hier matin, le skippeur niçois, en troisième position depuis l'océan Indien, a perdu la totalité de sa quille alors qu'il se trouvait à 1 700 milles de l'arrivée. Comme Marc Guillemot (Safran) en début de course, et Jérémie Beyou (Maître Coq), Jean-Pierre Dick subit une avarie majeure qui aurait pu le faire chavirer.

Comment a-t-il évité le pire

Dick a eu la chance de se trouver sur le pont pour régler ses voiles lorsque c’est arrivé. Il a pu redresser un bateau totalement couché et remplir les ballasts pour le stabiliser au maximum. Le skippeur est maintenant confronté à une décision importante : continuer la course en mode «dégradé» ou abandonner en s’abritant aux Açores. Il n’a pas encore décidé.

«Je crains que le compétiteur et le marin ne soient pas d'accord, a-t-il déclaré hier. C'est une grosse déception, la 3e place était à portée d'étrave. J'ai travaillé pendant quatre ans en espérant terminer sur le podium. Mais ce n'est pas encore fini, je n'ai pas abandonné. Néanmoins, ce ne sera pas simple de parcourir 2 000 milles sans ma quille ! Faire du bateau sans quille, c'est comme faire de la flûte sans les mains.»

Peut-il rejoindre les Sables-d’Olonne ?

Mike Golding (Ecover) a terminé 3e en 2005 en faisant