Le football est un jeu qui se pratique à coups de centaines de millions d’euros, et à la fin c’est le Real Madrid qui gagne. Telle pourrait être la punchline de l'étude annuelle que le cabinet britannique Deloitte publie sur les finances des clubs. Un classement dominé comme l’an dernier et comme lors des sept dernières éditions par l'écurie madrilène. Qui ajoute un nouveau trophée à un palmarès déjà long comme la liste des décorations d’un dirigeant nord-coréen : le Real Madrid devient le premier club de l’histoire (tous sports confondus) à dépasser 500 millions d'euros de chiffre d’affaires sur une saison. La maison merengue a généré 512,6 millions d’euros en 2011-2012, 7% de plus que la saison précédente. Et dans la «vraie économie», ça représente quoi le gotha du foot-business ? Le chiffre d’affaires de Flammarion-Gallimard ou des pâtes Barilla. Mais c’est 100 fois moins que Google, 400 fois moins qu’Apple...
Le classement Deloitte est d'une désespérante continuité : les six premiers sont les mêmes que l'an dernier, soit, dans l'ordre derrière le Real : Barcelone (483 millions), Manchester United (395,9), Bayern Munich (368,4), Chelsea (322,6) et Arsenal (290,3). Manchester City, champion d'Angleterre, fait une spectaculaire entrée dans le Top 10 (7e avec 285,6 millions), que complètent le Milan AC, Liverpool et la Juventus de Turin. Et les Frenchies? Ils sont deux dans le top 20: l'OM, 16e (135,7 millions) talonné par l'OL, 17e (131,9).
La domination