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Libération
Récit

Gabart-Le Cléac’h, final en forme de régate

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Vendée globe . Les skippeurs devraient atteindre dans la journée de dimanche l’arrivée dans des conditions météo musclées.
François Gabart, lors du départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012. (Jean-Sébastien Evrard. AFP)
publié le 24 janvier 2013 à 21h36
(mis à jour le 27 janvier 2013 à 10h51)

Le duel entre François Gabart (Macif) et Armel Le Cléac'h (Banque populaire) dure depuis 74 jours, un record en soi : même sur une Transat (qui dure environ dix jours), les écarts sont rarement restés aussi serrés. Les deux marins batailleront jusqu'au bout de cette régate interminable. François Gabart continuait hier sa course en tête à un rythme effréné et une vitesse proche des 18 nœuds de moyenne. Dans son sillage et avec 100 milles de retard, le skippeur de Banque populaire espérait toujours pouvoir coiffer son camarade sur le fil d'ici l'arrivée du Vendée Globe, prévue a priori samedi soir aux Sables-d'Olonne.

Concentré. Gabart s'est emparé de la tête de course le 31 décembre. Depuis, il ne l'a plus lâchée. Il lui faut rester concentré sur cette dernière ligne droite dans des conditions météo qui s'annoncent musclées, avec des creux de 5 mètres et des vents de 30 nœuds dans le golfe de Gascogne. D'autant que la zone à traverser n'est pas des plus désertes en termes de trafic maritime : c'est au large du Portugal que Kito de Pavant (Groupe Bel) et Louis Burton (Bureau Vallée) ont percuté un chalutier, les premiers jours de course. «Je vais naviguer prudemment, ne pas forcer outre mesure et ne pas aller naviguer au-delà de ce que je sais faire», a dit François Gabart hier.

Derrière les deux inséparables leaders, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) pointait toujours à la troisième place, 70 mille