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Libération
Reportage

A Melbourne, une finale d’évidence

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Djokovic et Murray se disputeront dimanche le premier tournoi du Grand Chelem de l’année.
Novak Djokovic lors de sa demi-finale contre David Ferrer, jeudi à Melbourne (Photo AFP)
publié le 25 janvier 2013 à 22h26

Vainqueur en cinq manches (6-4, 6-7 (5), 6-3, 6-7 (2), 6-2) du Suisse Roger Federer vendredi, l’Ecossais Andy Murray disputera dimanche (9 h 30 heure française) la finale de l’Open d’Australie face au Serbe Novak Djokovic, soit les deux meilleurs joueurs du monde en tête à tête. Rien de nouveau sous le soleil ? De fait, chaque année à la même époque, l’été n’en finit plus d’être chaud à Melbourne, la saison des test-matchs de cricket bat son plein au MCG et Australia Day se célèbre à coups de saucisses grillées et de bières bien fraîches en bord de Yarra River.

Ça, d'accord. Et sous le soleil tennistique ? Les oreilles des non-têtes de série ont sifflé comme rarement. Croisée en début de quinzaine à l'heure du café-clopes, l'ancienne joueuse Emilie Loit disait ainsi tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas. A savoir que «c'était fini», qu'il n'y avait plus jamais de surprise dans les tournois du Grand Chelem, de ces bons gros matchs improbables du premier tour qui se transforment en épopée fantastique jusqu'au dernier jour. La dernière de ce genre était celle de Jo-Wilfried Tsonga, et c'était en 2008.

Occasion. Désormais, il ne fait (presque) plus aucun doute pour personne que si quatre meilleurs il y a sur la ligne de départ d'un Grand Chelem, deux d'entre eux il y aura à l'arrivée. A Melbourne, dès le tirage au sort s'annonçait une finale Djokovic-Murray. Pronostic vérifié, comme à New York il y a cinq mois. L'occasion pour le Serbe de décrocher