Menu
Libération

Armel Le Cléac’h, le méthodique

Article réservé aux abonnés
Le skippeur est remarqué à ses débuts, lors de la Solitaire du Figaro 2003.
publié le 27 janvier 2013 à 21h16

Sa deuxième place lors du précédent Vendée Globe, derrière Michel Desjoyeaux, a donné des ailes à Armel Le Cléac’h. Il voulait faire mieux. Mais devra se contenter de l’identique.

Révélé par la Solitaire du Figaro (remportée deux fois), notamment pour avoir coiffé Alain Gautier de 13 secondes lors de l'édition 2003, ce marin originaire de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) a presque tout raflé. Adepte de l'Optimist dans ses jeunes années, titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'Insa de Rennes, Armel Le Cléac'h est un marin généreux et tenace, travailleur méthodique et déterminé. «Un animal à sang-froid», comme le décrivent ses proches.

Marié, père de deux enfants, il s'investit dans chaque projet comme si c'était le dernier. Alain Gautier lui propose de naviguer sur le trimaran Foncia ? Ce sera un chavirage. Il se tourne alors vers la classe Imoca et les monocoques 60 pieds. Avec un nouveau partenaire, Britair, il s'aligne au départ du Vendée Globe 2008. Trois ans plus tard, Ronan Lucas, chef de projet voile de Banque populaire, le recrute pour naviguer sur un 60 pieds.

Le monocoque, racheté en 2011 au Team Foncia et construit par CDK, avait été mis à l'eau en 2010 pour Desjoyeaux. C'est le sistership de Macif, le bateau de François Gabart, mais avec un autre moule coque et pont. Une nouvelle aventure Vendée Globe se redessine. Si Le Cléa