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Djokovic-Murray, un match en longueurs

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Tennis . Le Serbe a battu hier l’Ecossais et remporte l’Open d’Australie pour la troisième fois de suite.
publié le 27 janvier 2013 à 21h46

En pénétrant dans la salle d'interview principale de la Rod Laver Arena à 1 heure du matin passée à Melbourne, Novak Djokovic, vainqueur de l'Ecossais Andy Murray (6-7, 7-6, 6-3, 6-2), n'a pu s'empêcher de lâcher dans un sourire : «Finalement, il est relativement tôt.» Par rapport à ses 5 h 53 de match l'an passé face à Rafael Nadal, ou aux 4 h 54 de la dernière finale de l'US Open, où le Serbe s'était incliné face à Andy Murray, forcément, les 3 h 40 de l'ultime match de cet Open d'Australie 2013 ne pouvaient que paraître maigres.

Pourtant, un peu plus tôt au bord du court, il n'y avait guère que Andre Agassi pour rester stoïque, en attendant de remettre le trophée. Et Ivan Lendl, l'impassible coach d'Andy Murray, cela va de soi. Même Henri Leconte, qui avait commenté le match pour la télé, ne pouvait après coup lâcher qu'un «Moi, je suis un peu… pfff… tu vois ce que je veux dire ? Je m'attendais à mieux que ça…»

Au-dessus du clan Djokovic, une spectatrice a d’ailleurs contribué, bien malgré elle, à mesurer le temps qui s’égrenait lentement (2 h 13 pour boucler les deux premières manches) grâce à son consciencieux levage de coude. Après quatre verres de blanc, un de rouge et un autre de bière pour faire glisser ce shiraz visiblement trop lourd, il était temps qu’il se passe quelque chose.

Andy Murray donnait tout ce qu'il pouvait, mais rien à faire, en face, Djoko n'y était pas encore complètement.«Il a moyennement démarré, a plus tard confirmé Patr