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Procès Puerto : Fuentes minimise les traces d'EPO découvertes

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Le médecin accusé d'être au centre d'un réseau de dopage a dit ne pas pouvoir expliquer la présence du produit dopant dans certaines des poches de sang retrouvées à son domicile.
Eufemiano Fuentes à son arrivée au tribunal de Madrid le 28 janvier. (Photo Dani Pozo. AFP)
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publié le 30 janvier 2013 à 11h49

Le docteur Eufemiano Fuentes, principal accusé dans l’affaire de dopage Puerto, a minimisé mercredi au cours du procès les traces d’EPO qui avaient été retrouvées dans certaines poches de sang saisies en 2006 dans deux de ses appartements à Madrid.

«Il est vrai que sur les 92 poches de plasma analysées, on a retrouvé huit poches dans lesquelles se trouvaient des traces d'EPO. Mais il s'agissait de traces infimes, chiffrées en milli-unités quand l'EPO se prend normalement en unités», a expliqué le médecin espagnol, interrogé par son avocat au troisième jour du procès devant un tribunal de Madrid.

L'EPO - érythropoïétine - est un médicament pouvant servir de produit dopant pour augmenter la capacité des globules rouges à transporter de l'oxygène. Fuentes, accusé de délit contre la santé publique aux côtés de quatre autres personnes, a assuré ne pas connaître les raisons de la présence d'EPO dans ces huit poches de sang retrouvées dans ses appartements. «Cet excédent d'EPO pourrait provenir d'une ingestion précédant l'extraction du sang», a-t-il répondu évasivement.

Mardi, le médecin canarien de 57 ans s'était déjà attaché à expliquer la présence d'ampoules d'EPO saisies à son domicile par un usage thérapeutique familial. «Ma fille, atteinte à l'époque d'un cancer, en avait besoin pour son traitement», avait-il déclaré.

Le docteur a également assuré qu'en cas de réinjection de sang dans l'organisme d'un sportif, celle-ci ne se faisait que jusqu'à retrouve