Le XV de France s’est incliné dès son entrée en piste dans le Tournoi des six nations face à l’Italie (23-18), qui a réédité dans son stade Olympique l’exploit accompli contre ces mêmes Français il y a deux ans au stade Flaminio (22-21).
Loin du jeu léché et de la défense intraitable observée lors des test-matches de novembre, qui s'étaient soldés par des victoires successives face à l’Australie, l’Argentine et les Samoa, les Bleus ont rendu une copie brouillonne.
Fantomatiques face à un adversaire survolté et dans un brouhaha crescendo, le XV de France a quasiment vécu à l’identique son cauchemar de 2011, qui a semblé total quand à la 60e minute ils ont perdu leur capitaine Pascal Papé, touché au genou gauche.
Le coup d’arrêt est cruel pour les hommes de Philippe Saint-André, qui peuvent dire d’ores et déjà adieu au Grand Chelem et peut-être à leurs rêves de remporter le Tournoi.
Le mérite en revient aux Italiens, qui confirment leur progrès entrevus à l’automne, où ils avaient fait souffrir l’Australie (défaite 22-19).
Les hommes de Jacques Brunel ont inscrit deux essais, par deux des Azzurri les plus emblématiques: le capitaine Sergio Parisse et le pilier Martin Castrogiovanni.
C’est d’ailleurs Parisse qui a allumé la première mèche, en aplatissant après une percée plein champ du demi de mêlée Tobias Botes dès la 7e minute.
Les Bleus ont ensuite réagi, parvenant même à virer en tête à la mi-temps (15-13), en inscrivant deux essais. Le premier était marqué en force par le 3e lign