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Billet

Un «Beck» en bois au Paris-SG

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publié le 3 février 2013 à 22h36

Depuis qu'il a signé son contrat de cinq mois au Paris-SG, l'Anglais David Beckham ne sait plus où donner de la tête. Jeudi soir, sitôt terminée la conférence de presse de présentation sold out du Parc des princes, il est retourné à Londres satisfaire à certaines obligations. Comme il en a d'autres en Californie en fin de semaine, il s'envolera pour Los Angeles après-demain, pour un retour à Paris programmé le 10. Le PSG ayant un match aller de Ligue des champions à disputer le 12 à Valence, «Beck» fera le voyage en Espagne et sortira son costume gris perle - à moins qu'il ne préfère celui couleur crème - pour le faire admirer à ses équipiers et au monde via les images télé ; un rôle de figuration qu'il connaît pour l'avoir tenu en marge de la sélection anglaise lors du Mondial 2010 sous le regard peiné de ceux qui se souvenaient du bon joueur qu'il fut. Arrivée prévue à l'entraînement : le 13 donc, avec quelques caméos en match à la fin du mois. L'escroquerie peut durer encore un peu : il suffira de demander à Blaise Matuidi, Lucas Moura ou Ezequiel Lavezzi de courir à sa place (ce qu'ils n'accepteront de ne faire qu'un temps, faute de quoi ils finiront la saison rincés) et de lancer Beck en situation de confort, c'est-à-dire plutôt à Troyes qu'à Rennes. Le public n'a pas de mémoire. C'est aussi pour ça que le foot lui ment sans arrêt - à froid, en conférence de presse d'après-match, à chaque rassemblement tricolore -, même si, bien sûr, ce n'est pas une raison. Le