Hier matin, on balayait les cotillons dans les rues de Rome. N'en déduisez pas que les Italiens avaient fêté comme des dingos la victoire de dimanche (23-18) contre les Français en ouverture du Tournoi des six nations : c'est juste le carnaval. Mais l'événement reste d'importance. La Gazzetta dello Sport en a viré le foot de ses premières pages, pour causer ovale avec notamment un article titré «"Merde" : le tweet de Chabal dit tout.» Le tee-shirt de l'ouvreur français, Frédéric Michalak, hier matin, disait autre chose : «Weakness is not an option» («On n'accepte aucune faiblesse»). Un nouveau slogan pour les Bleus ? On dirait. Le sélectionneur Philippe Saint-André (PSA) veut «une férocité collective à relever la tête, de la passion, de la colère». «Il va falloir 20% ou 30% de plus dans tout : le placage, la touche, la mêlée, le contest, les zones de ruck, l'envie de collectivement finir les actions. Il faut du pétillant, mettre le casque à pointe, le bleu de chauffe», martelait-il hier. Tout en refusant de plaider le manque de fraîcheur physique dû à un calendrier trop chargé : «La fraîcheur est aussi dans le bulbe.» A ce niveau, le casse-tête reste entier pour le staff. On ne voit plus que l'aspirine, ou une bonne beuverie à l'ancienne, pour s'en sortir.
Une équipe de France qui s’est vue trop belle ?
La claque infligée par l'Italie amène à relativiser les succès français aux tests automnaux, notamment la large vi