Il a retrouvé le banc de touche de la prestigieuse Juventus de Turin à la fin de l’année dernière. Après avoir été suspendu quatre mois par la Fédération italienne de football (pour avoir omis de dénoncer des combines autour du match de deuxième division Novara-Sienne en 2011 lorsqu’il était entraîneur de l’équipe toscane), l’ancien milieu de terrain international Antonio Conte est sorti de son bref purgatoire avec le soutien indéfectible des supporteurs et des dirigeants turinois.
Mais le nouveau scandale de paris truqués qui empoisonne depuis juin le championnat italien est loin d’être achevé. Selon le parquet de Crémone (Lombardie), qui instruit l’affaire, Almir Gegic, l’un des protagonistes de l’escroquerie en prison depuis trois mois, aurait commencé à balancer des noms. De quoi mettre en émoi toutes les équipes professionnelles de la péninsule. Les clubs de première division de Sienne, de la Sampdoria de Gênes et du Torino ont déjà été pénalisés en début de saison. L’Atalanta de Bergame s’est également vu retirer deux points pour ne pas avoir contrôlé son avant-centre Cristiano Doni, lequel avait vendu plusieurs matchs et écopé en conséquence de plus de cinq ans de suspension. Mais les magistrats restent convaincus que nombre de dirigeants étaient impliqués et poursuivent leurs investigations. Bien que découvert, Doni a continué à être rémunéré par l’Atalanta jusqu’à la fin de son contrat. De quoi l’inciter à tenir sa langue?
L’enquête avait débuté à la veille de l’Euro