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Libération
Reportage

Jean Le Cam remet de l’aventure dans le Vendée

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Voile. Le skippeur est arrivé cinquième hier aux Sables d’Olonne. Le marin de 53 ans en a profité pour s’exprimer sur l’évolution de son sport.
Jean Le Cam, hier, à bord du Synerciel. Peu après, il a déclaré avoir eu envie de pleurer. (Photo AFP)
publié le 6 février 2013 à 21h43

Beaucoup de monde attendait, hier, l'arrivée de Jean Le Cam, 5e skippeur à franchir la ligne située au large des Sables d'Olonne. Le vent très fort qui soufflait depuis deux jours sur le golfe de Gascogne n'avait pas empêché quelques embarcations de braver la houle pour aller accueillir SynerCiel. «Pas la peine de faire le tour du monde pour trouver des vagues !» a d'ailleurs lancé Jean Le Cam sur le ponton.

Peluche. L'homme à l'humour cinglant a remonté un chenal où toute une foule était venue l'attendre. Cueilli et brassé par l'émotion, Le Cam s'est ensuite livré à un show dont il a le secret. Profitant de la présence des jeunes élèves de maternelle de l'école de Pouzauges, près des Sables, classe qui l'avait suivi pendant son tour du monde, c'est les bras chargés des peluches embarquées dans son périple qu'il s'est présenté sur le podium. «J'ai bien fait d'arriver un mercredi, a-t-il déclaré en reracontant l'histoire du manchot en peluche Ushu parti chercher son cousin hérisson, Léon, disparu lors de son naufrage il y a quatre ans. C'est pour le partager avec vous que j'ai fait ce tour du monde.» Et de continuer de plus belle pendant sa conférence de presse, faisant oublier, en quelques mots de son vocabulaire particulier, la température glaciale régnant au dehors.

Jean Le Cam parle de réussite, ne serait-ce que pour avoir réussi à boucler son Vendée Globe : «Si ça, c'est pas une victoire, alors je ne sais