Les deux descentes, épreuves reines du ski alpin, sont au programme des championnats du monde ce week-end à Schladming. Ce double rendez-vous est l’objectif prioritaire des équipes autrichiennes qui n’ont obtenu qu’une médaille de bronze au cours de la première semaine. Celle remportée par Nicole Hosp derrière l’Allemande Maria Hoefl-Riesch et la Slovène Tina Maze, lors de l’épreuve du super-combiné, vendredi. Un bilan des plus maigres pour «la» nation du ski alpin. Mais une victoire d’un fils ou d’une fille du pays samedi ou dimanche ferait tout oublier.
«Morts de faim». Sauf que, là encore, rien ne sera facile chez les hommes comme les femmes qui ne peuvent pas compter, comme au bon vieux temps, sur une armada où la défaillance des cadors de la «Wunderteam» serait aussitôt compensée par l'émergence d'aspirants «morts de faim». Car cette équipe de rêve n'existe plus vraiment. L'Autriche reste forte de quelques individualités, mais elle ne domine plus le ski alpin et n'est plus en mesure d'écraser la concurrence à chaque épreuve.
La preuve, à l’heure de dévaler les 3 282 mètres de la descente de Planai : c’est l’équipe italienne qui fait peur aux 30 000 spectateurs autrichiens attendus samedi matin autour de l’aire d’arrivée. Avec déjà quatre victoires au compteur, Dominik Paris (Bormio et Kitzbühel) et Christof Innerhofer (Beaver Creek et Wengen) sont regardés comme les favoris de cette descente.
Alors, tout là-haut, dans la cabane de dépa