Du choc provoqué par la jeune Américaine Mikaela Shiffrin jusqu’au fiasco majuscule du ski suisse, retour sur les championnats du monde autrichiens qui se sont achevés hier.
Mikaela Shiffrin, genèse
Avec cette jeune fille qui fêtera bientôt ses 18 ans, le ski américain semble tenir sa nouvelle star. Déjà victorieuse cette saison de trois slaloms, Mikaela Shiffrin s’est également adjugé celui des Mondiaux de Schladming, effaçant plus de quarante ans de disette des Etats-Unis dans cette discipline à l’occasion d’un championnat du monde.
Avant elle, la tout aussi charmante Lindsey Vonn (blessée lors du super-G de Schladming) occupait le petit espace médiatique consacré au ski alpin dans son pays. Les rôles sont bien répartis : à Vonn l’ivresse de la vitesse, à Shiffrin la bagarre avec les piquets. Mais cela ne devrait pas durer : la petite bombe de Vail (Colorado) a pris une telle envergure qu’il lui faudra s’exprimer dans des espaces plus vastes.
La France, balèze
Chez les tricolores, les plus gros espoirs de sacre reposaient sur les hommes et Alexis Pinturault qui, du haut de ses 21 ans, avait été désigné chef de file. Mais ce sont les filles qui ont apporté à la France la plus belle récolte d’or. Tessa Worley, qui comptait parmi les favorites, a écrasé les deux manches du géant. A l’opposé, aucun parieur n’aurait misé le moindre euro sur les chances de médaille de Marion Rolland. C’est pourtant la skieuse