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Libération
Décryptage

Clasico dimanche, et mercredi aussi

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Le Paris-SG et Marseille s’affrontent ce week-end en Ligue 1 avant de se retrouver en huitième de finale de Coupe de France.
Le défenseur de l'OM Nicolas N'Koulou tente de prendre le ballon au joueur du PSG Javier Pastore le 31 octobre 2012. (Photo Franck Fife. AFP)
publié le 22 février 2013 à 20h16
(mis à jour le 24 février 2013 à 14h36)

Rien de tel qu'un bon vieux clasico des familles (dimanche, 21 heures sur Canal +) pour rallumer une Ligue 1 déprimée, où tout le monde est à vendre à n'importe quel prix ou presque et partout, sauf au PSG version qatari ; rutilant vaisseau amiral (5,5 millions de masse salariale mensuelle coach compris, selon l'Equipe) d'une flotte fantôme. Voilà pour l'économie. Le sport, c'est (pour l'instant) autre chose ; un secteur louche où Paris ne compte que 5 points de marge sur l'OM à 13 journées du terme. Les deux clubs se retrouveront mercredi, toujours au Parc, pour les huitièmes de la Coupe de France (20 h45 sur France 3). Comparatif.

Le coach

Paris-SG. Ah, Carlito… Du charme, de l'entregent, cette humeur égale dans la tempête… Si le PSG avait coincé contre le FC Porto le 4 décembre en Ligue des champions (2-1 pour Paris, à la relance ensuite), Carlo Ancelotti débarrassait le plancher et son directeur sportif et ami Leonardo s'asseyait sur le banc à sa place. En y repensant, le coach laissait alors entrevoir quelques symptômes : des conférences de presse plus intéressantes qu'à l'accoutumée, quelques regards appuyés en réponse à certaines questions, le voile de la nostalgie qui s'abat imperceptiblement sur l'assistance. Mais pas un mot plus haut que l'autre, jamais. A Chelsea, il avait titularisé sans barguigner Andreï Chevtchenko à la place de l'Ivoirien Didier Drogba parce que l'Ukrainien avait le soutien du président du club anglais, Rom