Rien de tel qu'un bon vieux clasico des familles (dimanche, 21 heures sur Canal +) pour rallumer une Ligue 1 déprimée, où tout le monde est à vendre à n'importe quel prix ou presque et partout, sauf au PSG version qatari ; rutilant vaisseau amiral (5,5 millions de masse salariale mensuelle coach compris, selon l'Equipe) d'une flotte fantôme. Voilà pour l'économie. Le sport, c'est (pour l'instant) autre chose ; un secteur louche où Paris ne compte que 5 points de marge sur l'OM à 13 journées du terme. Les deux clubs se retrouveront mercredi, toujours au Parc, pour les huitièmes de la Coupe de France (20 h45 sur France 3). Comparatif.
Le coach
Paris-SG. Ah, Carlito… Du charme, de l'entregent, cette humeur égale dans la tempête… Si le PSG avait coincé contre le FC Porto le 4 décembre en Ligue des champions (2-1 pour Paris, à la relance ensuite), Carlo Ancelotti débarrassait le plancher et son directeur sportif et ami Leonardo s'asseyait sur le banc à sa place. En y repensant, le coach laissait alors entrevoir quelques symptômes : des conférences de presse plus intéressantes qu'à l'accoutumée, quelques regards appuyés en réponse à certaines questions, le voile de la nostalgie qui s'abat imperceptiblement sur l'assistance. Mais pas un mot plus haut que l'autre, jamais. A Chelsea, il avait titularisé sans barguigner Andreï Chevtchenko à la place de l'Ivoirien Didier Drogba parce que l'Ukrainien avait le soutien du président du club anglais, Rom