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Libération
Interview

«Ma médaille n’est pas magique»

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Dixième, samedi, de la descente à Méribel, Marion Rolland revient sur sa victoire aux Mondiaux.
publié le 24 février 2013 à 19h06

Plus de vingt ans après les Jeux olympiques d'Albertville et dix-neuf après la dernière épreuve de Coupe du monde organisée à Méribel, les skieuses ont retrouvé ce week-end les pentes de la station savoyarde. En l'absence de la championne du monde de géant, Tessa Worley, laissée au repos, la Française Marion Rolland, sacrée il y a deux semaines championne du monde de descente à Schladming, en Autriche, y tenait le haut de l'affiche. Si samedi, la skieuse des Deux-Alpes n'a pas été en mesure de s'inviter sur le podium de la descente (elle a fini 10e), elle y a été représentée par l'Espagnole Carolina Ruiz-Castillo, vainqueur surprise : «J'ai été inspirée par la victoire de Marion [Rolland] à Schladming. Je dois remercier la France parce que je m'entraîne avec l'équipe depuis plusieurs saisons.»

Quant à Marion Rolland, 30 ans, entraînée dans un tourbillon médiatique depuis son exploit autrichien, elle reste persuadée que cette reconnaissance tardive ne fait pas d’elle une skieuse invincible.

C’est quoi la vie d’une championne du monde ?

Exactement la même qu’avant, sauf que je n’ai pas eu tellement de temps pour me reposer ou trouver une journée pour être tranquille à la maison. D’autant que, pour cette course de reprise organisée en France, les médias semblent vouloir prolonger la victoire des championnats du monde.

Avec le recul, quel a été «le» moment d’émotions à Schladming ?

Dans l'aire d'arrivée. Là, je pense que je vais ramener une médaille. Et puis il y a eu les Marseillaises, sur le podium et ensuite le soir, à la remise des prix. Gagner l'or de la descente e