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portrait

Sébastien Ogier. Premier de la caisse

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Ex-mécano, cet impatient pilote de rallye compte bien rivaliser avec le palmarès d’un Sébastien Loeb, en préretraite.
Photo Nicolas Haeni pour «Libération».
publié le 6 mars 2013 à 19h06

Le temps d'expédier un créneau pour garer sa discrète berline de fonction devant le lieu du rendez-vous et Sébastien Ogier «pointe» dans les temps. Par un début d'après-midi glacé et ensoleillé, le jeune homme habitué aux frimas des montagnes débarque vêtu d'un jean et d'une élégante doudoune jetée sur un pull en V. La fine silhouette n'affiche pas le moindre écusson publicitaire, aucun rappel qu'il est le pilote et l'ambassadeur d'une grande marque automobile allemande, qu'un horloger suisse en a fait l'une de ses icônes et que le fabricant autrichien d'une boisson énergétique à la mode le sponsorise depuis qu'il est devenu une vedette des rallyes. Une sobriété qui tranche avec le décor un poil chargé du très chic HotelFour Seasonsde Genève. L'occasion de passer en revue celles du nouveau pilote Volkswagen.

L'hiver. Sébastien Ogier vient d'en sortir. Cette ère glaciale lui a semblé interminable depuis qu'en novembre 2011, il s'est retrouvé face à un dilemme à trois inconnues. A) Continuer sa carrière chez Citroën, où il avait fait ses débuts en 2008, avec l'obligation de rester dans l'ombre de Sébastien Loeb, le pilote vedette de la marque. B) Courir chez Ford en 2012 avec l'objectif de battre son ancien équipier mais sans certitude de pouvoir y rester sur le long terme. C) Vendre - cher - ses services au constructeur allemand VW désireux de faire ses débuts en rallye à partir de cette année. Cette solution comportait un inconvé