L'OM rend dingue, le club lui-même l'a encore prouvé hier, en se payant une pleine page de pub dans l'Equipe pour répondre aux critiques de son ancien président Pape Diouf. Sous le titre l'Amour du je, la direction de l'Olympique de Marseille moque la «paranoïa» et la «mégalomanie» de celui qui, raille-t-elle, après avoir «[offert] son corps au club» en le présidant entre 2005 et 2009, jette tout son fiel contre ses actuels dirigeants dans une autobiographie sans autocritique ( Libération du 1er mars). Selon cette pub, Diouf était rémunéré 1 million d'euros annuellement comme président pendant cinq ans, ce qui montre qu'à l'OM on a depuis longtemps perdu tout sens des réalités. Pape Diouf conteste.
Logiquement, ces règlements de compte devraient s’achever pour les différents protagonistes par un stage à Edouard-Toulouse, l’hôpital psychiatrique de la ville. Mais l’ennui, c’est que, de temps en temps, l’OM joue au foot. Et ce déballage de cour de récré arrive au moment où le club réussit, contre toute attente, à se maintenir dans les hauteurs de la L1. Pour une fois que joueurs et entraîneurs font le job, des manœuvres en coulisse le déstabilisent. C’est ballot, mais fréquent à l’OM.
Avec ça, Vincent Labrune, président depuis 2011, développe une tendance à la paranoïa - qu’il ne s’inquiète pas, c