Il n’y aurait finalement pas plus de dopage dans le rugby que dans les autres sports.
Devant la commission d'enquête «sur l'efficacité de la lutte contre le dopage» au Sénat, Françoise Lasne, directrice du département des analyses de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) avait affirmé : «Je me suis intéressée aux sports sur lesquels au moins 400 échantillons nous sont parvenus (394 pour le basket-ball) en 2012 afin d'avoir des statistiques fiables. Huit disciplines correspondent à ce critère. Si nous tenons compte de toutes les molécules interdites présentes sur la liste de l'Agence mondiale antidopage, le sport qui donne le plus haut pourcentage (de cas positifs) est le rugby.»
Lors du Forum de Libération à Rennes, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, a contesté ces données : «Il est illégitime d'avoir pointé du doigt le rugby. Il est inutile de cibler [un sport plutôt qu'un autre].» Pour l'ancienne maire de Rouen, il s'agit d'interprétations erronées : «On ne peut pas condamner directement l'agence de française contre le dopage mais il y a eu un amalgame de fait. Les produits concernés n'étaient pas similaires, certains cas concernaient des gens qui n'étaient pas présents au moment du contrôle.» Et ces exemples étaient sur un même plan que «les produits beaucoup plus à risque, qui sont une vraie minorité. D'ailleurs, le président de l'agence française