Le Paris SG, qui a mené mercredi à Barcelone avant de se faire rejoindre (1-1) en quart de finale retour de la Ligue des champions, est passé à deux doigts de réaliser un exploit retentissant après le match aller (2-2) et une double confrontation face à l’ogre dont il sort invaincu.
Fidèle à cette maxime «Dream bigger» qu’il promène depuis août aux quatre coins de l’Europe, le PSG a manqué de peu de renouer avec la légende de ses plus beaux exploits européens. Préparé comme jamais après un match aller lors duquel il avait fini par sentir qu’il y avait un coup à jouer, Paris, qui avait éliminé ce même Barcelone à ce niveau en 1995, peut regretter un manque de sérénité qui l’empêche d’infliger à son adversaire une 1re élimination aussi précoce depuis six ans.
Le cri de soulagement qu’a poussé le Camp Nou au coup de sifflet final est même pour les Parisiens la plus belle preuve de respect qu’il pouvait avoir en sortant car ils ont fait mieux que les Lyonnais qui ces dernières années étaient venus trois fois se faire fusiller par le grand Barça. Evidemment c’est plus facile quand Messi, touché à l’aller, entre seulement à la 61e minute, mais encore fallait-il s’offrir avant le droit d’espérer imiter Metz qui s’était imposé ici-même en 1984..
En inscrivant à la 50e minute son 3e but en C1 au terme d’une contre-attaque éclair, Pastore, grâce à la 7e passe décisive d’Ibra, avait remis son équipe devant sur les deux matches. Mais, il a aussi réveillé une équipe qui avait alors la tête