Menu
Libération

F1 : à Shanghai, difficile de mettre la gomme

Article réservé aux abonnés
Grand Prix . La dégradation des pneus est telle sur le circuit chinois que les pilotes devront gérer très finement leur course ce week-end.
publié le 12 avril 2013 à 19h56

Le Grand Prix de Chine s'annonce paradoxal. Sur l'un des circuits les plus exigeants pour les pneumatiques, celui qui «se hâtera le plus lentement» pourrait bien être le vainqueur de cette troisième course de la saison. Ce que confirme le pilote espagnol Fernando Alonso. «Une nouvelle fois, les pneus joueront un rôle clé dans le résultat car le niveau de dégradation est assez important sur les longs relais.»

La faute à des pneus Pirelli dont l’usure s’avère problématique sur certaines voitures. Pour ajouter au casse-tête pour les pilotes et leurs ingénieurs, la différence de performance entre les deux types de gommes autorisés pour cette course peut s’avérer abyssale en fin de vie.

Le pilote qui sera capable de maintenir un rythme élevé tout en préservant ses pneus un ou plusieurs tours de plus que ses adversaires sera le grand bénéficiaire. Avec la météo clémente prévue cette fin de semaine à Shanghai, les pilotes seront probablement tous calés sur une prudente stratégie à trois arrêts, avec l’espoir de n’en marquer que deux.

Usure. Les essais de vendredi ont toutefois démontré que les caractéristiques du tracé chinois génèrent une forte usure du pneu avant gauche. Des pneus avant également très sollicités lors des énormes freinages au bout des deux interminables lignes droites, les monoplaces y passant de plus de 300 km/h à 80 km/h en quelques mètres.

En cas de blocage de roue intempestif dans la zone de freinage - ce qui est cour