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Analyse

Tchin-tchin pour Fernando Alonso à Shanghai

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Ferrari s’est royalement tiré du problème posé par les pneumatiques.
publié le 14 avril 2013 à 22h26

Le scénario de la saison 2012 de Formule 1 semble se répéter. Trois vainqueurs différents après trois Grand Prix et toujours à cause du comportement presque imprévisible des pneumatiques Pirelli en fonction du circuit.

Après Kimi Räikkönen en Australie et Sebastian Vettel en Malaisie, c’est Fernando Alonso qui s’est imposé hier en Chine, à Shanghai. Soit un trio de vainqueurs sur trois monoplaces différentes. A un détail près toutefois : si la Lotus-Renault, lors du premier Grand Prix, et la Red Bull-Renault, au suivant, n’avaient pas semblé dominatrices, la Ferrari - au moins celle de l’Espagnol - s’est avérée intouchable hier sur la longueur de la course. Et surtout, la monoplace italienne n’a jamais semblé confrontée à une usure prématurée des pneus. Un détail qui, s’il se confirme, pourrait faire d’Alonso le favori du championnat.

La phrase «Dans une F1, c’est difficile de ne pas attaquer.»

Fernando Alonso explique ainsi qu'il n'est pas toujours évident de suivre les conseils des ingénieurs s'inquiétant au bord de la piste. Sans avoir été poussé dans ses retranchements, l'Espagnol a maintenu un rythme élevé pour ôter toute illusion à ses adversaires directs, en gardant la maîtrise de sa stratégie. «Il faut toujours essayer d'en garder un peu en réserve pour attaquer au bon moment. C'était difficile de comprendre cette course, car il y avait beaucoup de dépassements à effectuer.»

C'est d'ailleurs en prenant très vite l'avantage sur la Mercedes d'Hamilton et la Lotus de Räikkönen, qui s'élançaient devant lui en première ligne,