Le Paris-SG s'est fait sortir (1-1 après prolongations, 1-4 aux tirs au but) mercredi soir en quart de finale de la Coupe de France contre Evian Thonon Gaillard et ses 26 millions d'euros de budget pour la saison : ce sont des choses qui arrivent dans le foot. Pour notre part, on va lâchement profiter du match très moyen de Thiago Silva et de son second tir au but manqué de la saison (le premier avait déjà coûté une élimination en Coupe de la Ligue à Saint-Etienne) pour revenir sur le label de «meilleur défenseur du monde» que traîne l'arrière brésilien depuis son arrivée dans la capitale, en août. Ce label, c'est le directeur sportif du club, Leonardo, qui en détient les droits : il fallait bien justifier les 46 millions d'euros de transfert versés au Milan AC, une somme hallucinante pour un défenseur qui dit la commisération - on rigole - des propriétaires qataris du PSG envers un président milanais (Silvio Berlusconi) aux abois. Cet argument marketing attaché à Thiago Silva de «meilleur défenseur du monde» a cependant été repris à peu près partout ; l'idée faisant dès lors son chemin depuis les plateaux télés jusqu'aux gradins des stades. Il faut bien sûr se méfier. On a rencontré des joueurs de L1 à Bordeaux, Ajaccio ou Bastia pour qui ce label n'a aucun sens : contrairement à un attaquant, un défenseur central n'a pas de lignes statistiques indiscutables à faire valoir et son rendement dépend beaucoup du joueur avec qui il forme la charnière comme du niveau des demis dé
Billet
Que vaut le «meilleur défenseur du monde» ?
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publié le 18 avril 2013 à 20h36
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