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GP de Bahreïn : Vettel s’échappe, les autres s’écharpent

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Formule 1 . Derrière l’Allemand, qui l’a emporté hier en solitaire, les concurrents se sont livrés à une lutte pas toujours dans les règles.
publié le 21 avril 2013 à 22h16

S

i Sebastian Vettel a tenu des propos agressifs, à la limite de l'arrogance, ces dernières semaines pour régler ses comptes avec son équipier Mark Webber, cela faisait suite à une passe d'armes un peu vive sur la piste de Sepang, en Malaisie. Mais hier, à Bahreïn, l'Allemand n'a pas eu à croiser le fer pour remporter le 28e Grand Prix de sa carrière. De son côté, tout s'est passé en douceur. Le pilote Red Bull a pris la tête de la course dès le début du deuxième tour et ne l'a plus jamais quittée. Leader en solitaire, Vettel n'a rien vu de la bataille de chiffonniers que se sont livrés ses camarades derrière lui.

Dents. Est-ce un coup de chaud - il faisait plus de 30°C au moment du départ - qui a rendu les pilotes à ce point nerveux et agressifs ? Ou alors les caractéristiques de la piste de Sakhir, sans réelle difficulté, qui ont donné lieu à une course débridée au cours de laquelle plusieurs des acteurs ont évolué à la limite de la régularité ?

A tel point que nous conseillons à l’Anglais Lewis Hamilton ou au Vénézuélien Pastor Maldonado, qui ont été récemment pénalisés à tour de bras pour leur pilotage jugé trop viril, de ne pas visionner ce quatrième Grand Prix de la saison, sous peine de déchirer leur super-licence avec les dents.

Les deux hommes ne comprendraient sans doute pas pourquoi le Mexicain Sergio Pérez, son équipier et gentleman anglais Jenson Button, l’Australien Mark Webber, et surtout l’Allemand Nico Rosberg n’o